C'est un endroit discret, torride de coussins
Rouge de canapés, baroques et sulfureux
Lors des soirées câlines, l'esprit s'y rend heureux
L'art en pâte de verre, laisse chambrer ses vins
Sur le chemin de table, roule l'ambiance au jeu
La prise est délectable, accessible à l'exploit
Souffle l'haleine chaude, le ciel ferme les yeux
D'une orgie de lumières, monte l'encens du bois
Au milieu des regards, l'attirance est de feu
Lorsque l'envie cadence, le désir amoureux
Danse la cheminée, de ses flammes alléchantes
S'éclairent deux visages, à la fougue du jeu
Organsin de l'aveu, aux soupirs langoureux
S'attisent les tissus, d'une nuit aguichante
Paule
Sonnet libre
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